Le 13 octobre est sorti le troisième ouvrage de la collection « roman bien-être » chez Jouvence : « sept jours pour vivre », de Valérie Capelle. Peu de livres sont capables de transformer la vie. Ou plutôt, de la sublimer…
Quelle claque ! Et quelle douceur… « Sept jours pour vivre », c’est une fleur composée de sept pétales. Chaque jour qui passe et c’est un pétale en moins, mais la vie en plus.
Le jour ultime n’est pas le dernier : il est le premier. Ce roman essentiel ne parle pas de la mort : il parle de la vie. Intense, joyeuse, infime. Dans tout ce qu’elle a de plus doux : le papier granulé d’un livre, un rayon de lumière au sol, le souffle du vent sur ses joues, l’odeur d’un plat sortant du four, le rire d’un enfant qui regarde les coquelicots danser, une amitié sans faille jusqu’au dernier soupir.
Et le hasard de la vie qui amène Antoine, souffrant d’une maladie incurable, à rencontrer Paulette, un ange-gardien aux allures de « Mamie Confiture » mais qui sera en réalité bien plus…
À sa sortie au cinéma en 2005, j’avais été bouleversé par le film de François Ozon, « Le temps qui reste », tristement bouleversé. Ici, avec « Sept jours pour vivre », c’est de joie, de larmes et de douceur que je suis bouleversé. Merci Valérie pour ce livre important.
Nicolas Fougerousse
1er novembre 2017, 09H07
Extrait du roman :
« Que savons-nous des uns et des autres ? Que savons-nous vraiment de nous-mêmes ? Entre ce que nous acceptons de dévoiler, ce que nous cachons aux autres, et ce que nous préférons ne pas savoir de nous-mêmes, la connaissance de soi et de nos pairs est complexe, vous ne trouvez pas ? »