LUEUR GLACIALE,
le nouveau roman de Nicolas Fougerousse

Un roman glaçant fait son entrée aux Éditions La Fontaine de Siloé !

La haute montagne, des pentes de glace, des parois sombres, une cabane d’altitude accrochée au vertige. Une mère et son enfant survivent.

Qu’est-il arrivé en bas ? Comment éduquer un fils quand le monde d’avant n’existe plus ? Au-delà des corps exposés aux périls, comment tenir, si ce n’est par l’amour extrême d’une mère pour son enfant ? Comment tenir, si ce n’est par l’amour extrême d’un enfant pour sa maman ?

Dans cette ode à la maternité, Nicolas Fougerousse va chercher l’infime flamme d’espoir qui vacille au milieu de la nuit. Un roman tendre et dur, noir et lumineux.

« Maman parle la langue des neiges et des glaces, elle dit des mots sans oxygène et qui pourtant m’aident à respirer. Il n’y a pas plus vertical que l’amour que j’ai pour elle, l’amour qu’elle a pour moi, enfin je crois. »

Titre : Lueur glaciale
Auteur : Nicolas Fougerousse
Editeur : La Fontaine de Siloé
Date de parution : 18/05/2022
EAN13 : 9782842067731
Catégorie : Littérature | Roman
Nombre de pages : 168
Prix : 19.90€

 

« Perturbant Fascinant Surprenant Intrigant, voilà les mots qui me viennent en tête lorsque je pense à Lueur Glaciale.

Sa 4eme de couv m’a interpellé..
Une femme seule avec son bébé qui grimpent là haut dans les hautes montagnes pour survivre.

Comment ne pas avoir cet effet miroir avec ma vie. Femme seule avec un bebe qui descend de ses montagnes pour survivre.

L’effet miroir.. je l’ai ressenti tout le long du roman. Il m’en aura donné du fil à retordre. Et cette fin…

D’un réalisme hallucinant, Nicolas Fougerousse a su parfaitement retranscrire ce lien mère enfant, cet attachement viscéral à la fois indispensable mais étouffant aussi parfois.

Pour être franche : Je l’ai terminé récemment et je ne saurais dire si j’ai adoré ou détesté. Il a tellement raisonné en moi de façon très personnelle.

Mais une chose est sûre, c’est un roman comme je n’en avais jamais lu. Précurseur, tant par l’histoire absolument captivante que par sa manière d’écrire.

Nicolas Fougerousse a une façon magique de relier les chapitres entre eux, ce qui fait que le lien n’est jamais coupé. et ça j’ai adoré !

Roman d’actualité il parlera tant :
– aux amoureux de la montagne,
– qu’aux mères parfois égarées dans leur maternité,
– qu’aux personnes sensibles aux changements climatiques que nous vivons.

Bref un MAGNIFIQUE roman comme le dit si bien la 4ème de couv : Tendre et dur, noir et lumineux… »

Justine

 

« Un roman puissant, qui résonne étrangement avec la situation que l’on vit actuellement (crises climatiques, énergétiques, etc.)… »

David

 

« J’avais déjà adoré les trois précédents, notamment le dernier, et là c’est un nouveau roman très original, j’ai été absorbé par l’histoire ! »

Breffni

 

« Je m’attendais à du très bien, et je me retrouve avec du « Ouah que c’est beau » ! La première partie du roman est vraiment magnifique, des mots magiques qui hypnotisent, aussi beaux qu’un arc en ciel. Une ode à la maternité mais pas que : quelles sont nos valeurs, nos besoins, sur fond de problèmes sociétaux, économiques, écologiques… De l’amour , de l’espoir, au cœur de la montagne, un roman haut, grand, époustouflant… à lire absolument. »

Annie

 

« Le lecteur est plongé dans les yeux d’un jeune garçon. Passant de la vision d’un bébé posant les yeux sur sa mère à celle d’un adolescent de dix-sept ans, le style de Nicolas Fougerousse fait de cet ouvrage un roman poignant et intense. »

Émilie

 

« Un roman qui m’a profondément marquée, viscéralement en tant que maman. »

Sabine

 

« Un roman plein d’émotions, dur parfois mais fabuleux, un livre rempli d’amour, c’est un hymne à l’amour maternel. J’ai adoré ! »

Elisabeth

 

« Eh bien je dois dire que je n’ai pas été déçu ! Après la surprise du premier paragraphe, j’ai été happé par la relation fusionnelle entre cette mère et son fils sans prénoms, survivalistes tant au niveau du matériel que de leurs émotions.

Le huit clos est suffocant et j’appréhendais la fin mais finalement je la trouve pleine de subtilité malgré le drame, je trouve que votre éclairage donne une touche d’optimisme qui fait du bien, même si son monde, notre monde laisse peu d’espoir à cet ado de s’y épanouir.

On lui souhaite tellement de découvrir l’amour avant de retrouver sa mère pour y finir sa vie lui aussi. Le deuil est si bien décrit que je me suis demandé si vous aviez malheureusement puisé dans votre vécu pour être au plus près de leur douleur.

Enfin au niveau de la construction, j’ai vraiment apprécié les têtes de chapitres qui s’enchaînent, ne laissant aucun répit, et l’écriture évolutive du garçon à mesure de sa croissance. C’est très fort, bravo ! »

Antoine

 

« Une fiction au parti-pris original : le narrateur est d’abord un nourrisson et grandit au fil des pages dans un environnement rude et glacial.

Sa mère a fui la plaine où la société d’avant n’existe plus, et où règne l’anarchie la plus totale ainsi que sa cohorte de violences. Dans un monde où chacun lutte désormais sans merci pour survivre, cette femme seule s’est isolée dans une cabane de montagne pour donner une chance à son enfant de grandir sereinement.

L’ombre des montagnes prend forme, tantôt bienveillante, tantôt menaçante, souvent hypnotisante. Le crissement des crampons mordant la glace, le silence profond de la nuit, la sensation du vide dans le dos… l’auteur fait partager à ses lecteurs, avec simplicité, les sensations les plus anodines vécues par l’alpiniste.

Ce roman, c’est aussi – et surtout — une ode à la maternité qui décrit le sacrifice entier d’une femme pour son enfant. Parfois poétique, parfois déroutant, le style a le mérite d’une grande liberté. C’est beau et dur à la fois. Comme la montagne. »

Sylvie

Découvrez la vidéo de présentation de LUEUR GLACIALE :

Lisez en ligne les 30 premières pages du roman LUEUR GLACIALE :

Extraits choisis :

« Je n’ai plus mal de l’altitude mais j’ai froid maintenant. Avant de repartir, maman frotte mon corps tout entier comme on frotte une lampe en cuivre recouverte de crasse mais brillante dessous, sauf que rien ne sort de la lampe que je suis. Elle fait entrer un peu de chaleur en moi – la magie d’une maman – je la regarde pour lui dire merci avec les yeux. »

« Maman parle la langue des neiges et des glaces, elle dit des mots sans oxygène et qui pourtant m’aident à respirer. Il n’y a pas plus vertical que l’amour que j’ai pour elle, l’amour qu’elle a pour moi, enfin je crois. »

« Et quand on est allés en bas hier – la première fois pour moi – j’ai découvert qu’il n’y avait pas de neige, pas de glace, pas de faces nord sombres et effrayantes, seulement du vert : celui de la forêt et des prairies. Et le noir des hommes aussi. »

« Elle m’a aussi raconté qu’avant, des gens pouvaient dire le futur du climat mais que d’autres gens ne les écoutaient pas parce qu’ils restaient accrochés au passé, ou à leurs certitudes, ou à leurs peurs, je ne sais pas. »

« Maman dit souvent que la montagne fait grandir, et que plus les montagnes sont hautes, plus elles nous font grandir. Comme on habite dans la montagne tout le temps et depuis toute ma vie, je me dis que c’est grâce à elles que j’ai dix ans et que je suis grand. »

« Un peu après, elle m’a demandé si j’entendais, je lui ai demandé quoi, elle m’a dit le bruit du silence, mais je crois que je n’ai pas tout compris et je lui ai dit que, oui, je l’entendais. Elle m’a dit qu’avant, c’était difficile d’entendre le silence, qu’il y avait du bruit partout, tout le temps, mais que maintenant il n’y avait plus que ça, du silence, alors je n’ai rien dit. »

« Maman m’a dit qu’avant, il y avait ceux qui protégeaient les papillons, ceux qui les détruisaient, et ceux qui ne faisaient rien, qui attendaient. J’ai demandé à maman qu’est-ce ce qu’ils attendaient, elle n’a pas trouvé de mots pour me répondre. Elle m’a juste dit « on a tous attendu, mais après il était trop tard ». Je n’ai pas tout compris mais je crois qu’elle ne parlait plus trop des papillons, enfin je ne sais pas. »

« Nous avions subi cet ultime assaut alors que nous étions déjà largement affaiblis : les virus des années 2020, la guerre en Ukraine, la crise économique et sociale qui avait suivi, les sécheresses, les inondations, les méga-feux, les pénuries d’eau, puis de nourriture – y compris pour les pays les plus riches –, oui nous étions plus qu’affaiblis, c’est peu dire, un jeu de dominos géants en quelque sorte et nous étions sur la trajectoire de la chute. »

« Assis devant notre petite fenêtre, je ne vois que du noir, même en plein jour. Mais lorsque vient la nuit et que j’allume une bougie, alors je sais que tu es là : tu reviens par la lumière qu’elle fait en moi, par la chaleur qu’elle fait en moi, mais ça ne suffit pas. Il faudrait des milliers de bougies dans notre cabane pour qu’elles parviennent à ta cheville, et encore. »

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Référence éditeur : LIT072
ISBN : 9782842067731
168 pages
Prix : 19.90 €